samedi 30 janvier 2010

La marche ouvrière
contre l'arbitraire

Depuis des semaines des dizaines d'ouvriers et d'ouvrières de la société SOPHACA (ci-dessous des informations sur SOPHACA et sur l'origine du conflit) sont en sit in illimité devant les locaux de la dite société, protestant ainsi contre les agissements arbitraires de celle-ci.
Le mercredi 13 janvier, et avec la participation de certains cadres nationaux de l'UMT, les victimes de l'arbitraire patronal ont organisé une marche du siège de la société à la préfecture de Sidi Maârouf. Rappelons que les différentes administrations concernées par ce type de conflit sont complices du patron.
Ces dizaines de prolétaires luttent dans des conditions difficiles
LA SOLIDARITE NOUS INTERPELLE
Ali Fkir
Victimes de l'arbitraire du patron
Victimes de la complicité de l'Etat
Au Maroc, dans le "monde de travail", c'est l'arbitraire patronal qui prédomine dans les relations "sociales". La seule chose qui intéresse les patrons reste la maximisation du profit, la dite maximisation qui ne peut être atteinte que par l'extorsion effrénée de la plus-value. Par la surexploitation de la force de travail et avec la bénédiction de l'Etat qui n'est là que pour imposer "la paix sociale".
Les dizaines d'ouvriers et d'ouvrières de SOPHACA (Sidi Maârfouf, casablanca), société de distribution des produits pharmaceutiques, sont aujourd'hui victimes de décisions arbitraires et d'agissements illégaux du capitaliste.
Pour poser leurs problèmes et discuter avec la direction de la société de leur situation catastrophiques (pas de SMIG dans plusieurs cas, non rémunération des heures supplémentaires, non déclaration à la CNSS, absence d'assurance contre les accidents de travail, remplacement illégal des "uséEs" par des "vierges"... ), les ouvriers et les ouvrières de SOPHOCA ont rejoint les 25/10/2009 le syndicat UMT, ont élu leur bureau selon la loi en vigueur. La réaction du patron ne s'est pas faite attendre. Allergique, comme la plus part des patrons marocains au syndicalisme, le patron refuse de discuter avec les représentants des salariés, multiplie ses actes répressifs.
Aujourd'hui des dizaines d'ouvriers et d'ouvrières sont en sit in légitime devant les locaux de la société. Les administrations de l'Etat auxquelles incombe la charge de l'application la législation de travail sont complices du patron, puisque elles ne font rien pour imposer au dit- patron le respect du code de travail malgré ses nombreuses tares.
Condamnons l'arbitraire patronal
Dénonçons la connivence Etat-patrons
Exprimons notre solidarité avec les prolétaires, victimes de cette connivence
LA SOLIDARITE NOUS INTERPELLE
ALI FKIR (3 décembre 32009)

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