Un livre que Mediapart a lu pour préparer une interview... annulée à la dernière minute par l'ancienne ministre.
Que faut-il en retenir ? Que pendant la campagne, NKM a avoué en avoir "marre de Patrick Buisson" (le conseiller droitier de Sarkozy). Que Juppé et Fillon
n'ont pas assumé cette droitisation mais se sont bien gardés de le dire
officiellement. La défaite ? Selon Bachelot, elle serait liée à la
droitisation de son discours sur le mariage homosexuel, l'immigration,
les chômeurs. Pourquoi cette droitisation ? "Ce « glissement
idéologique », Bachelot l'impute à « l'influence néfaste » de «
communicants » et « conseillers » « coupés du réel » qui ont « fait le
vide autour de Sarkozy », explique Mediapart en citant la ministre. En
cause notamment, la « bête à trois têtes » : Patrick Buisson, Emmanuelle
Mignon et Claude Guéant.
« Le président s'est retiré en vase clos avec ses âmes noires », il «
n'écoute que lui-même et ses conseillers ultra-conservateurs »,
accuse-t-elle".
Autre problème : la bulle que les conseillers de Nicolas Sarkozy auraient créé autour de lui. Bachelot déplore « le souci obsessionnel » des conseillers de Sarkozy « de tout maîtriser », jusqu'à « transform(er) les visites prétendument de terrain en des simulacres de rencontres aseptisées ». Une « mise en scène savamment orchestrée » qu'elle décrit maintes fois. « Les déplacements du président sont toujours organisés méthodiquement pour lui éviter une franche confrontation avec les “vraies gens”. On se hâte de faire le vide dans la commune concernée (...) On ne laisse sur place que quelques centaines de militants UMP rassemblés dans une salle municipale et tout disposés à faire la claque. Nicolas Sarkozy trouve cette organisation bien huilée formidable, car rassurante. »"
Dernière charge de Bachelot, relevée par Mediapart, l'UMP. "L'échec de la campagne est aussi celui d'une « UMP défaillante », « affaiblie » et « démotivée », explique Roselyne Bachelot, amochant au passage le leadership de Jean-François Copé, rival de son ami Fillon dans la guerre de succession. Elle décrit un parti incapable de débattre, avec des salles remplies « exclusivement » « d'UMP encartés », « un public témoin » comme celui « des émissions télévisées de talk-show », et des Conventions du parti, comme celle sur le handicap, « festival tragi-comique du cafouillage ». Quant aux 200 000 militants, « le chiffre mériterait d'être vérifié », grince-t-elle".
Autre problème : la bulle que les conseillers de Nicolas Sarkozy auraient créé autour de lui. Bachelot déplore « le souci obsessionnel » des conseillers de Sarkozy « de tout maîtriser », jusqu'à « transform(er) les visites prétendument de terrain en des simulacres de rencontres aseptisées ». Une « mise en scène savamment orchestrée » qu'elle décrit maintes fois. « Les déplacements du président sont toujours organisés méthodiquement pour lui éviter une franche confrontation avec les “vraies gens”. On se hâte de faire le vide dans la commune concernée (...) On ne laisse sur place que quelques centaines de militants UMP rassemblés dans une salle municipale et tout disposés à faire la claque. Nicolas Sarkozy trouve cette organisation bien huilée formidable, car rassurante. »"
Dernière charge de Bachelot, relevée par Mediapart, l'UMP. "L'échec de la campagne est aussi celui d'une « UMP défaillante », « affaiblie » et « démotivée », explique Roselyne Bachelot, amochant au passage le leadership de Jean-François Copé, rival de son ami Fillon dans la guerre de succession. Elle décrit un parti incapable de débattre, avec des salles remplies « exclusivement » « d'UMP encartés », « un public témoin » comme celui « des émissions télévisées de talk-show », et des Conventions du parti, comme celle sur le handicap, « festival tragi-comique du cafouillage ». Quant aux 200 000 militants, « le chiffre mériterait d'être vérifié », grince-t-elle".
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