ENCORE UN CRIME CONTRE L’HUMANITE
La ville de Tombouctou, contrôlée depuis le 1er avril par des groupes armés, dont des djihadistes, est en train d’être massacrée.
Surnommée "la cité des 333 saints", inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1988, Tombouctou, la grande cité spirituelle du Mali, a été la proie ce week-end d’une «furie destructrice», selon les termes du gouvernement malien.
A coups de pioches, de houes et de burin, les islamistes d’Ansar ed-Dine se sont livrés à des destructions systématiques de mausolées de saints musulmans dans cette ville classée au Patrimoine mondial en péril depuis jeudi.
Les islamistes d'Ansar Eddine ont détruit les mausolées de Sidi Mahmoud, Sidi Moctar et Alpha Moya, en quelques heures, aux cris de « Allah Akbar !, Allah Akbar ». Le groupe armé qui a menacé de s'en prendre à tous les mausolées de Tombouctou a poursuivi ses destructions dimanche.
Fondée entre le XIe et le XIIe siècle, par des tribus touareg, la ville compte 333 saints et 16 mausolées de Saints musulmans, construits généralement en terre crue et considérés comme ses protecteurs.
La ville est également célèbre pour ses dizaines de milliers de manuscrits, dont certains remontent au XIIe siècle, et d'autres de l'ère pré-islamique.
30 000 de ces manuscrits étaient conservés à l'Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba. Ces textes parlent d'islam, mais aussi d'histoire, d'astronomie, de musique, de botanique, de généalogie, d'anatomie... Autant de domaines méprisés, voire considérés comme "impies" par Al-Qaida et ses affidés djihadistes.
La Tunisie, pour sa double appartenance musulmane et africaine devrait dénoncer ces actes de barbarie et d’ignorance et réaffirmer haut et fort sa solidarité au peuple Malien et aux marques de sa culture millénaire.
La ville de Tombouctou, contrôlée depuis le 1er avril par des groupes armés, dont des djihadistes, est en train d’être massacrée.
Surnommée "la cité des 333 saints", inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1988, Tombouctou, la grande cité spirituelle du Mali, a été la proie ce week-end d’une «furie destructrice», selon les termes du gouvernement malien.
A coups de pioches, de houes et de burin, les islamistes d’Ansar ed-Dine se sont livrés à des destructions systématiques de mausolées de saints musulmans dans cette ville classée au Patrimoine mondial en péril depuis jeudi.
Les islamistes d'Ansar Eddine ont détruit les mausolées de Sidi Mahmoud, Sidi Moctar et Alpha Moya, en quelques heures, aux cris de « Allah Akbar !, Allah Akbar ». Le groupe armé qui a menacé de s'en prendre à tous les mausolées de Tombouctou a poursuivi ses destructions dimanche.
Fondée entre le XIe et le XIIe siècle, par des tribus touareg, la ville compte 333 saints et 16 mausolées de Saints musulmans, construits généralement en terre crue et considérés comme ses protecteurs.
La ville est également célèbre pour ses dizaines de milliers de manuscrits, dont certains remontent au XIIe siècle, et d'autres de l'ère pré-islamique.
30 000 de ces manuscrits étaient conservés à l'Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba. Ces textes parlent d'islam, mais aussi d'histoire, d'astronomie, de musique, de botanique, de généalogie, d'anatomie... Autant de domaines méprisés, voire considérés comme "impies" par Al-Qaida et ses affidés djihadistes.
La Tunisie, pour sa double appartenance musulmane et africaine devrait dénoncer ces actes de barbarie et d’ignorance et réaffirmer haut et fort sa solidarité au peuple Malien et aux marques de sa culture millénaire.
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