Le timing semblait pourtant idéal. Semblait seulement… A
la surprise générale, Didier Deschamps ne sera pas le futur
sélectionneur de l’équipe de France. Plusieurs sources (RMC, France
Football) annoncent ce lundi que le capitaine de France 98 a en effet
décliné l’offre du président de la Fédération Française de Football,
Noël Le Graët. Pourtant, tous les voyants étaient au vert.
Un nouveau rebondissement N’ayant pas trouvé de terrain d’entente avec
le président de la FFF, Laurent Blanc avait décidé samedi de ne pas
prolonger l’aventure avec les Bleus. Le poste était donc vacant. Mieux,
dans la nuit de dimanche à lundi, l’OM avait officialisé le départ de
son entraîneur. Deschamps était donc libre. Libre de prendre en mains
les destinées de l’équipe de France. Un poste qui apparaissait taillé
pour lui. Un poste qui ne semblait pas pouvoir lui échapper, tant la
communication sur le dossier semblait parfaitement orchestrée. Cette
annonce est un nouveau rebondissement dans ce feuilleton à rallonge. Une
onde de choc dans le microcosme du football. Selon nos confères de RMC,
Deschamps, contacté via son adjoint, Guy Stephan, n’aurait tout
simplement pas souhaité prendre la succession de son ami, Laurent Blanc.
Que s’est-il passé ? Inévitablement, les deux hommes, très proches, se
sont parlés, ont échangé à ce sujet.
Le Graët, seul maître à bord Depuis son intronisation au poste de
président de la FFF, Le Graët cherche à tout prix à reprendre les
commandes de l’équipe de France. A éviter une trop grande indépendance,
catastrophique à ses yeux (salaire du sélectionneur, staff élargi…). Le
Graët ne peut tolérer que la vitrine de l’institution qu’il dirige
fonctionne en autarcie. En diminuant la liberté d’action de Blanc, Le
Graët semblait clairement l’avoir poussé vers la sortie. Deschamps étant
bien plus indépendant encore que Blanc, le mariage apparaissait
finalement impossible. Comme pour Blanc, une offre a été présentée à
Deschamps. Une offre que l’ancien entraîneur de l’OM n’aurait donc pas
validée. Une offre pour la forme ? A la veille de la réunion du comité
exécutif de la Fédération, le flou reste total. Mais plus que jamais,
l’idée d’un entraîneur issu du giron de la Direction Technique Nationale
comme successeur de Blanc prend de l’épaisseur… Si les noms d'Alain
Giresse, Rudi Garcia, René Girard ou Paul Le Guen sont avancés, ceux de
Philippe Bergeroo, d'Erick Mombaerts et d’Alain Boghossian n’ont pas
moins de crédit désormais.
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