Berlin (Allemagne), correspondance. Avec 8,6 % des voix,
la formation de gauche devient la troisième force politique du pays. Ambiance au QG du parti à Berlin lors de cettesoirée électorale.
Doucement, la cour de la Kulturbrauerei se remplit et la tension monte. Matthias Höhn, chef de campagne du parti de gauche allemand Die Linke, va prendre la parole dans quelques instants pour annoncer les premières estimations : « 8,5 % pour Die Linke !» Pourtant, en 2009, la formation de gauche avait totalisé 11,9 % des voix et connu par la suite de vives tensions internes.
« 4,7 % pour le FDP ! 4,9 % pour Alternative pour l’Allemagne ! » Redoublement des applaudissements. Comme les libéraux, le parti anti-euro semble ne pas être en mesure d’entrer au Bundestag. Autre estimation : Die Linke aurait atteint les 5 % en Hesse ! Dans l’assistance, une dame se confie doucement à sa voisine : « Quel dommage que Lothar Bisky ne soit pas parmi nous ce soir. » L’ancien président de Die Linke, décédé à la mi-août, avait beaucoup donné pour la cohésion interne du parti, comme pour la position de Die Linke envers le SPD. «Le parti Die Linke est la troisième force au Bundestag. À partir d’aujourd’hui, la fin de la coalition CDU-FDP est confirmée par le vote des citoyens ! » lance Matthias Höhn.
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