La plupart des ferrys devraient rester à quai ce mercredi au port
d’Athènes en raison d’une grève générale qui touche également les
métros, les trains, les écoles ou encore les principales
administrations. Il s’agit du premier mouvement social de grande ampleur
depuis l’arrivée au pouvoir en juin du gouvernement de coalition
conduit par Antonis Samaras. Il vise à dénoncer un nouveau plan de
rigueur réclamé par les bailleurs de fonds.
“Je ne suis pas sûr que les manifestants vont réussir à changer
quelque chose. Mais ils vont envoyer un message fort”, explique un
serveur. Ce fonctionnaire espère que les Grecs vont à réussir à sortir
du tunnel : “C’est ce que l’on souhaite tous”, dit-il.
La troïka des créanciers de la Grèce réclame à Athènes plus de 11
milliards d’euros d‘économies supplémentaires en échange du versement
d’une nouvelle tranche d’aide de 31,5 milliards d’euros. Pour les
syndicats, trop c’est trop : “Le gouvernement va soumettre au vote un
paquet de mesures d’une dureté sans précédent. Nous parlons de 11
milliards 900 millions d’euros d‘économies pour une société qui a déjà
été pillée”, souline Despoina Spanou du syndicat ADEDY
Les Grecs, qui s’attendent à de nouvelles coupes dans les salaires
et les pensions de retraites, sont appelés à manifester cet après-midi.
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