mercredi 17 janvier 2018
حصري // فضيحة جديدة يتورط فيها عمدة الدارالبيضاء
Un nouveau scandale vient d’éclabousser le maire PJD de Casablanca, Abdelaziz El Omari. Et il aura fallu un contrôle des magistrats de la Cour des comptes pour découvrir l’existence de trois somptueuses villas mises gracieusement, par le maire, à disposition de trois de ses proches, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 6 juillet.
Les trois villas, dont la facture d’électricité et d’eau potable est prise en charge par le Conseil de la ville, sont occupées par un retraité, un ancien responsable de la mairie et un fonctionnaire en exercice. L’une des villas se trouve à l’intérieur d’une pépinière de 14 ha relevant de la propriété du Conseil de la ville, dans la commune rurale de Beni Yekhlef. Les deux autres villas sont situées au cœur de la pépinière de l’Hermitage (4 ha), également propriété du Conseil de la ville sur le territoire de la commune de Mers-Sultan.
La première villa est occupée par l’ancien chef de service des espaces verts au Conseil de la ville. Relevé de ses fonctions depuis longtemps, il n’a donc plus droit au logement de fonction. Les deux autres résidences sont occupées par un ancien fonctionnaire de la commune, actuellement à la retraite, et un fonctionnaire de la wilaya. Les occupants de ces trois résidences, affirme le journal, ne sont liés par aucun contrat de location ou autre disposition contractuelle avec la commune.
Le maire de la ville, qui nie toute responsabilité dans cette affaire, a demandé un délai pour mener sa propre enquête. Suite à quoi les services de la commune ont reçu l'ordre de procéder immédiatement à la résiliation du contrat de fourniture d’eau et d’électricité relatif à ces trois résidences.
Assabah affirme qu'il ne s'agit pas là d'un incident isolé, plusieurs propriétés immobilières de la commune étant mises gracieusement à la disposition d'individus étrangers à la commune ou cédées à des prix dérisoires. La Mairie de Casablanca ne fait, non plus, aucun effort pour reprendre les propriétés occupées de manière illégitime ou, du moins, exiger le paiement d’un loyer convenable. Cela alors qu’elle souffre d’une insuffisance aiguë de ses ressources financières.
Ainsi, souligne le journal qui cite une source au Conseil de la ville, un lot de plusieurs appartements, situés dans la commune de Sidi Belyout et appartenant à la Mairie, a été cédé à un prix global ne dépassant pas 4 millions de DH, faisant supporter au Conseil de la ville un manque à gagner important qui se chiffre en millions de DH. De même, pas moins de 480 logements communaux sont occupés, dans la commune de Moulay Rachid, pour un loyer dérisoire de… 144 DH par an.
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